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Favourite places : Inside the Mind and Outer Space.
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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 17:34

Plonge et touche le fond,

Disait le batelier...

Vogue et trime et souque,

Creuse la vague,

Crête en vue.

Plonge et cherche le fond,

Disait le timonier...

Un trésor y sombre,

Sourd et borgne,

Il est là, qui te lorgne.

Plonge et trouve le fond,

Disait le flibustier...

Car ce qui brille

Au fond des abysses,

Ce n'est pas de l'or,

Ce n'est pas un trésor.

C'est toi.

http://www.frenchtribune.com/sites/default/files/imagecache/article/underwater-ufo.jpg

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 00:41

Allistair Node n'est pas mort

 

C'est une nouvelle que j'ai écrite pour un concours, le texte a été finaliste et s'est retrouvé publié en version papier.

Je n'ai pas d'exemplaire et je ne compte pas en récupérer, car suite à la publication de l'ouvrage condensant les cent premières nouvelles, j'ai recu une "offre commerciale" incitant à commander un maximum d'exemplaires à des tarifs préférentiels. Ce modèle économique est peut-être intéressant pour l'éditeur, mais ne va pas dans le sens des auteurs. Ainsi, il est contre mes principes d'alimenter une telle pratique.

Cela fait maintenant deux ans que la nouvelle a été publiée, j'en profite pour la partager ici.

Le mode de narration un peu particulier est inspiré de Peste de Chuck Palahniuk.

Contrairement à la plupart des textes publiés en cette tribune, il n'y a pas d'illustration. Si quelqu'un se sent inspiré, je serais ravi de recevoir des propositions.

Bonne lecture !

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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 02:32

main putride, faim fétide,

au fond de mon abime

au dela des cimes,

de ces monts sans fin

loin de ce sombre rien

vivent les chants

tremblent les champs

où s'étendent

se répandent

ma faim

ce lien

cette cage

un orage

un trouble

infini

un espoir

trahi

le serpent se déroule

le monstre est là qui se lève

faim, mange de rien

sème de loin,

récolte

révolte

et tombe

plonge et sombre

traine et ombre

flèche de peu

manque de feu

si loin

si mien


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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 22:34

Silence…

Silence mortel,

Silence profond.

Silence et peine,

Silence sans fond.

Silence…

Un souffle sourde,

Un cri s’étouffe ;

Dans cette paix lourde,

Mes pleurs s’essoufflent.

Silence…

A te croire, j’espérais…

A le savoir, je voulais…

Mais le silence a brisé :

Ce cœur qui bat,

Mon souffle étroit,

Une vie sans toi,

Ce temps pour moi.

Pour le silence,

Ce silence…

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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 06:58
Donna est une nouvelle gentillette et sans prétention dans la même veine que la Fenêtre.



Merci à Sly pour l'illu !
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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 23:33

 

Partir, partir…

Mourir, sourire…

Sentir, admire !

Rosace, ma limace.

Sillons profonds.

Gouffres sans fond.

Ô combien las.

Trêve de rêve,

Trop de sève.

Trêve d’angoisse,

Trop de poisse.

Mais roule !

Mais saoule !

Mais chante!

Mais plante…

Un espoir, un amour,

Sans choir, sans vivre pour.

Un rêve éveillé,

Une trame inachevée.

Un souffle aimé,

Un crime inavoué ?

Non.

Mais non.

Une porte, une sortie.

Une fenêtre, une entrée.

Rien ne m’est pris,

Rien ne m’est donné.

Tout est…

Tu sais ?

Non ?

Moi non plus.

Tout est…

Si confus.

Pourtant je sais.

Pour toi j’aimais,

Pour toi je crée.

Mais qui es-tu ?

Où es-tu ?

T’es tu tue ?

Non.

Pour toi je vis.

Pour toi je suis.

Car je te sais là,

Tout près de moi.

Car je te sais là,

Quelque part en moi.

 

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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 00:29

 

Mots me manquent et s’absentent.

Mots me pèsent et me hantent.

Mots crèvent.

Mots rêvent.

Maux sans…

Mourants…

Maux rongent,

Maux songes…

Mal aimé,

Mal rêvé,

Mal hanté…

Mal.

Mal.

Mal…

Mauvaise est la lutte,

Mauvaise est la fuite.

Dure sera la chute,

Dure sera la cuite.

Mais je m’en fous !

De la vie,

De la mort,

De mes soucis,

De mes pleurs.

Mais je m’en fous !

De ton odeur,

De tes malheurs,

De tes pleurs,

De ta chaleur.

Souffle, souffle…

Sur la flamme,

L’étincelle…

Ravive-la.

Suis-la.

Aime-la.

Jusqu’à moi.

Jusqu’à toi.

 

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5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 09:17
J'ai commencé à regarder les différents appels à texte circulant sur le net il y a peu. Je suis tombé sur un thème proposé par un webzine (trois petits points) : les onomatopées. Ni une ni deux, je me lance, et ça a donné cela, une petite page sans prétention, mais que je me suis bien amusé à écrire.
Par contre, au moment d'envoyer le texte, je me rends compte que non seulement l'AT était clos, mais que ça faisait si longtemps que le webzine était déjà paru... Comment ça je plane ?!

Bref, bonne lecture !

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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 11:31
J'ai écrit ce texte il y a quelques mois. L'idée est partie de la lecture d'un livre proposant des exercices d'écriture. L'un d'eux suggérait de regarder par une fenêtre, de décrire ce qu'on voit, puis de renverser le point de vue sur une personne qui nous observe. J'ai trouvé l'idée marrante, j'ai donc regardé par ma fenêtre...

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26 avril 2008 6 26 /04 /avril /2008 14:15

Les CRS se mettaient en position. Engoncés dans leur armure noire, le regard mauvais, luisant derrière visières et boucliers. Ils occupaient toute la place, plantés sur le pavé, prêts à attaquer.

Une clameur enflait au loin. Colère bouillante, rugissante.

Mais les CRS n’avaient pas peur. Ils sont les prédateurs. Ils sont l’ordre. La loi.

Ils trépignent, sang dans la bouche, esquissant des sourires malsains.

Mais ces sourires s’effacèrent devant l’arrivée de leurs adversaires.

Couleurs bariolées, formes emmêlées, sortent des rues et prenant place.

Ils étaient tous là.

Expressions figées dans la haine, ils hurlaient de rage face aux CRS.

Ils brandissaient fourches, haches, casseroles, épées, rouleaux à tartes, menhir, arcs-en-ciel.

Maintenant, les CRS pissaient dans le froc. Ils ne s’attendaient pas à tant de haine. Ils n’étaient plus face à des humains. Mais des animaux, des monstres sur le point de les tailler en pièces.

Ils se mirent tout de même en formation, leur seule issue étant de gagner l’affrontement terrible qui s’annonçait. La plupart suaient à grosses gouttes, de la buée se déposait sur leurs visières.

Obélix s’avança entre les deux camps, sur le sol jonché de débris. Il tenait son menhir dans le dos. Lorsqu’il leva la main, dos aux CRS, la clameur se tut. Silence de mort.

Le gros des forces était composé de peluches de un à deux mètres de haut. Certains étaient déjà blessés, leur rembourrage coulait de plaies béantes. Et tous étaient armés jusqu’aux dents.

Les bisounours se sautaient les uns sur les autres en silence, libérant leur fiel en grimaces et gestes obscènes.

Winnie l’ourson avait troqué son pot de miel pour un fusil de chasse deux fois plus grand que lui.

Kermitt la grenouille portait un casque garni de piques acérés, ses mains palmées tenaient chacune un gros couteau de boucher.

Mamie Nova était à l’arrière et contrôlait la progression d’une catapulte à yaourt acide, tirée par des petits chiots en peluche qui claquaient leurs mâchoires sous l’effort.

Les chevaliers du zodiaque étaient en train de s’enculer dans un coin de la place. Ils avaient donné leurs armures aux schtroumpfs blindés d’anabolisant, les muscles saillants sous les pièces de métal.

Denver était en train de mâchouiller une jambe humaine encore agitée de spasmes qui pendouillait de sa bouche.

Bibi Phoque était tout en haut d’un toboggan tiré par des dizaines de petits phoques en peluche. Bibi était recouvert d’une armure tranchante, des lames prolongeaient chacune de ses nageoires. Il était prêt à dévaler le toboggan pour ensuite glisser jusqu’aux CRS.

L’armée de peluches attendait maintenant le signal d’Obélix. Ce dernier brandit d’une seule main son menhir, se tourna lentement pour observer son armée, puis celle des CRS. Il lança dans un cri son menhir sur ces derniers, en écrasa deux. Ce fut le signal de la charge.

Mamie Nova actionna la catapulte, projetant des kilos de yaourt acide. Les CRS touchés hurlaient de douleur, le yaourt les brûlant avidement.

Winnie l’ourson se jucha sur les épaules de Denver qui courut rapidement jusqu’à la ligne de CRS et commença à en dévorer pendant que Winnie tirait partout en hurlant de rage.

Les schtroumpfs firent des ravages parmi les rangs adverses, accompagnés des bisounours. Ces derniers arrachaient des testicules pour en faire des boucles d’oreille et commençaient déjà à bricoler des colliers avec les intestins traînant par-ci par-là.

La bataille fut très courte en vérité. Les CRS n’étaient pas de taille à affronter une telle sauvagerie.

Mais ce n’était que le début de la révolte des peluches…

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